La Dépêche du Midi

Pierre Richard aux Grands Buffets

Cinéma et viticulture au menu des Grands Buffets

La vigne et Pierre Richard, une histoire qui dure depuis près de trente ans, et son installation en terres gruissanaises. Quelques jours après son retour d'une série de tournages l'ayant conduit de Dunkerque à Shangaï, l'acteur était, hier midi, au restaurant narbonnais Les Grands Buffets. Une présence en soutien au film réalisé dans l'Aude par Maryline Planche : «Les Larmes du bonheur », et dont l'acteur est le parrain.

Un court-métrage de vingt-cinq minutes, que sa réalisatrice présente comme «une scène de vie » autour de la vigne et de ses métiers, qui raconte l'histoire d'un vigneron de retour sur les terres familiales pour reprendre l'exploitation. Achevé le 3 août, le tournage s'est essentiellement tenu à Montbrun-des-Corbières, au château de l'Horte. Un cadre où se sont succédées «six générations de viticulteurs » et qui ne manquera pas de souligner le propos de la réalisatrice et sa volonté d'aborder «tous les aspects de la viticulture », de la production aux métiers de l'œnotourisme. En ce sens, une scène a été tournée au restaurant de cuisine française Les Grands Buffets, dont le directeur Louis Privat a permis la rencontre entre la réalisatrice et l'acteur.

Une bouteille pour financer le film
Hier, c'est donc le rôle du maître d'hôtel que jouait Pierre Richard à l'occasion du service du midi. Après le «briefing » de la brigade, place à l'accueil des clients. Avec un objectif, leur proposer l'achat d'un des vins de Pierre Richard afin de reverser 5 € par bouteille à la production du film. Aussi, dédicaces et «selfies » étaient au menu, pour le plaisir des clients, mais aussi de la réalisatrice pour qui «faire appel à Pierre Richard était une évidence ». En cours de montage, «Les Larmes du bonheur » devrait sortir en novembre. Et, déjà, Maryline Planche pense à l'avenir, voyant son film comme «un pilote » et pourquoi pas, une ouverture sur «une série télé d'été ». Avant ça, le film fera le tour des festivals, à commencer par le concours des vignerons indépendants du Gard, en janvier. Hier, Louis Privat s'est également engagé à ce qu'une projection soit organisée au Private Bowling Pub, alors que 216 bouteilles ont été vendues, soit une participation de 1 080 € pour la réalisation du film.